tact

une proposition théâtrale du Théâtre pneumatique,

sur un texte de Juliane Stern, 
avec Céline Barbarin, 
Arthur Bertault 
et Julien Tiphaine, 

pensée, fabriquée, élaborée sur la Communauté de communes de Forez-Est entre octobre 2024 et février 2025, destinée à tous les publics, à partir de 14 ans.



Il en va des pneus comme des travailleurs, ça s'use… il leur faut du souffle, et de la gomme. Quels désirs, quels appétits sous-tendent nos gestes, dans le travail quotidien ? Qu'avons-nous dans les mains et dans la tête quand nous répétons le même geste, plusieurs fois par heure ? Du geste technique au geste du soin, en passant par le geste répétitif de l'usine, trois comédiens poussent la porte de ce qu'on ne montre jamais et interrogent avec humour, poésie et gravité ce qui fait la matière de nos jours.


« tact » est une plongée en territoire rural, une exploration des sentiers invisibles, à l'affût du secret qui anime ceux qui œuvrent.

dossier de présentation

Agenda

Création le 21 février, à 20h30 à Veauche, au Cercle - 2 impasse des grands bureaux

22 février à 17h à l'Agora, St Laurent de Chamousset

23 février à 15h à la MJC d'Amplepuis, 10 rue de Belfort


3 représentations gratuites, réservation sur  [email protected]


Le projet 

Le Théâtre pneumatique se lance dans le projet pour lequel il semble avoir été baptisé, 
« pneumatique » : comme le mouvement de la roue sous la voiture, les gestes du travail font aller le monde sans même qu'on y pense, imperceptiblement, quotidiennement, dans la répétition insensée des jours qui se ressemblent, avalent et digèrent les bras des travailleurs. 

Le territoire rural, dans lequel s'inscrit le théâtre pneumatique depuis quelques années, semblait tout indiqué pour nourrir ce projet. Nous nous sommes approchés des travailleurs qui nous entourent, postés comme des guetteurs à l'affût de la parole et du geste qui, sans emphase, disent ce qui est. Avec la force de la simplicité. Nous permettant à notre tour de renvoyer le geste et la parole qui montreront le désir qui sous-tend le travail, le regard porté sur son propre travail, le premier mouvement qui entraîne tous les autres mouvements. 

Question de regard, exercice d'admiration vers l'invisible : chasser les mirages pour entrer dans le miracle du réel, s’approcher au plus près de la surface de contact entre l’être humain et son métier.